Ange Rebelle. Dawn BrowerЧитать онлайн книгу.
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Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages et évènements sont le produit de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés de manière fictionnelle et ne sont pas à considérer comme réels. Toute ressemblance à des lieux réels, à des organismes ou personnes, vivantes ou mortes, serai pure coïncidence.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne saurait être utilisée ou reproduite par tout moyen électronique ou mécanique sans autorisation écrite, à la seule exception de brèves citations insérées dans des critiques.
Publié par Tektime
A tous les lecteurs ayant adoré ma saga sur les Marsden. J'espère que vous apprécierez la prochaine génération et aimerez ces personnages autant que moi.
REMERCIEMENTS
Remerciements tous particuliers à Victoria Miller. Je suis toujours impressionnée par son talent, et comme éditeur—Je n'ai jamais connu mieux. Merci pour tout le travail que vous faites et l'aide que vous m'apportez pour renforcer mes récits. Je l'apprécie vraiment plus que je ne saurais jamais dire. Elizabeth Evans, merci d'être mon ancre et de toujours lire mes brouillons les plus bruts. Je vous apprécie plus que je ne pourrais jamais l'exprimer.
Merci également aux auteurs qui travaillent avec moi sur le projet Vœux de Noël. Cela a été merveilleux de regarder toutes les histoires se concrétiser et j'espère que vous avez eu autant de plaisir à écrire vos livres que je l'ai fait moi-même. Rebekah Lewis, Rebecca Lovell, Amanda Mariel, Hildie McQueen et Sandra Sookoo – J'espère que nous aurons l'occasion de travailler sur de nombreux autres projets ensemble.
CHAPITRE UN
Septembre 1906
La vague de chaleur qui berçait le pays était devenue insupportable. Pour Miss Angeline Marsden, cela signifiait un niveau d'anxiété croissant. Elle avait des projets que ses parents n'approuveraient pas, en vérité, c'était certains qu'ils allaient lui sonner les cloches à ce sujet. Mais une fille a bien le droit de s'accrocher à ses convictions, et Angeline en avait pas mal. Certaines batailles devaient être menées de front alors que d'autres nécessitaient l'emploi de quelque sournoiserie pour remporter la victoire. Le fait que ses parents n'aiment pas la cause qui était sienne l'avait poussé vers cette seconde approche.
Si elle voulait avoir la moindre chance de pouvoir participer prochainement à la parade, il lui faudrait l'aide d'un proche. Plus particulièrement celle de sa meilleure amie, Lady Émilia St. John, et Angeline espérait vraiment qu'elle l'aiderai. Autrement, elle ignorait comment elle allait réussir à tromper ses parents. Il fallait que ça marche. C'était très important pour elle, et elle était prête à presque tout pour s'assurer que les choses se passent selon sa volonté.
Angeline se précipita dans la rue en direction de la maison Huntly. Émilia l'attendait pour le thé. Elle espérait vraiment que la mère d'Émilia, la Duchesse de Huntly, ne serait pas chez elle. Cela risquait d'être difficile d'obtenir l'assistance d'Émilia si elles étaient obligées de discuter en chuchotant derrière leurs éventails de soie. Lorsqu'elle arriva à la porte, elle frappa avec le heurtoir à deux reprises. Un homme aux cheveux sombres grisonnants sur les côtés lui ouvrit et l'accueilli,
– Bonjour, Miss Angeline.
– Hello, Simmons.
Elle fit un hochement de tête en direction du majordome vieillissant.
– Émilia est-elle au salon ?
– En effet, elle s'y trouve, confirma-t-il.
– Et sa grâce également.
Zut. Elle qui avait espéré que la mère d'Émilia’ serait partie en tournée de visites. En temps normal, elle aurait adoré une visite avec elles deux. Elle considérait la duchesse comme un membre de sa famille, en quelque sorte. Ses parents étaient proches d'Émilia, et elles avaient grandi ensemble. Il n'y avait aucun rassemblement familial sans la présence des Marsden et des St. John. Malheureusement, sa tante honoraire Rubina ne serait pas plus satisfaite des projets d'Angeline que ne l'étaient ses parents. D'une façon ou d'une autre, elle trouverait une façon de contourner les obstacles.
– Merci, Simmons. Elle lui adressa un hochement de tête.
– Je trouverais bien mon chemin jusque là.
Elle n'attendit pas la réaction du majordome. Le manoir de Huntly était comme un second foyer pour elle. Angeline en connaissait les recoins comme ceux du domaine de la famille Marsden. Elle emprunta le couloir et tourna à droite pour pénétrer dans le petit salon. Il avait été redécoré de nuances de bleu foncé et d'or. La duchesse avait souhaité du changement, et la nouvelle association de couleurs donnait à la pièce une atmosphère bien plus élégante. Un chariot à thé avait déjà été apporté et plusieurs gâteaux étaient disposés sur une table à proximité.
– Belle après-midi , les salua-t-elle.
La duchesse était vêtue d'une robe de promenade vert sombre au corsage décoré de boutons d'or sur le devant. Elle portait des gants en peau de chevreau parfaitement assortis à la robe. Elle avait probablement décidé qu'un chapeau aurait été de trop et elle avait laissé sa blonde chevelure sans ornement.
– Angeline, dit-elle joyeusement.
– C'est si gentil à vous de vous joindre à nous.
Elle sourit à la duchesse.
– Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vues.
Elle se pencha et lui posa un baiser sur la joue.
– Comment vous portez-vous ?
La duchesse fit un signe de la main.
– Vous n'avez pas besoin d'entendre parler de notre voyage à la campagne. Noah avait des affaires à régler concernant la propriété et je dois admettre qu'il était bien agréable de se mettre quelques temps en mode rustique au château de Huntly. Il est plein de courants d'air et il fait plus frais qu'ici. Qu'elle chaleur, je n'en revenez pas… Et vous ?
Émilia roula des yeux pendant que sa mère ne regardait pas. La duchesse l'aurait châtiée pour un comportement si indigne d'une lady ; Angeline étouffa un rire afin de ne pas attirer d'ennuis à son amie. Émilia était une version plus jeune de la duchesse, jusqu'à avoir les même yeux gris-argent. Elle portait même un ton de vert similaire à celui que portait sa mère ; parfois cela pouvait être déconcertant, une telle ressemblance.
– venez vous asseoir.
Émilia tapota le coussin auprès d'elle.
– Dites-moi ce que vous mijotez ces jours-ci .
Angeline tira la langue :
– Je ne fais rien de tel.
Son amie ne la connaissait que trop bien. Il y avait forcément un moyen de détourner l'attention de la duchesse afin de se retrouver un peu seule avec Émilia. Si elle ne pouvait s'assurer son concours alors son plan tomberait à l'eau.
– J'avais seulement envie de voir ma meilleure amie .
– C'est si aimable à vous , déclara la duchesse avec sincérité.
– Comment se portent votre mère et votre père ?
Extrêmement déterminé à me gâcher la vie…
Allons bon, la duchesse n'aurait pas envie d'entendre cela de sa part ; même si c'était la vérité.
– Ils se portent merveilleusement. Père était en train d'envisager un retour possible à la propriété de campagne. Londres est vraiment devenu impossible au cours du mois passé. La chaleur est une torture.
Pour appuyer sa déclaration, elle déploya son éventail de soie et commença à l'agiter devant son visage.
– Cela aura été une dure année pour votre famille . Elle avait un soupçon de tristesse dans la voix.
– Avec