Эротические рассказы

Le mystère de la chambre jaune / Тайна желтой комнаты. Книга для чтения на французском языке. Гастон ЛеруЧитать онлайн книгу.

Le mystère de la chambre jaune / Тайна желтой комнаты. Книга для чтения на французском языке - Гастон Леру


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l'unique fenêtre de la «Chambre Jaune», les deux fenêtres du laboratoire et la fenêtre du vestibule. La fenêtre de la «Chambre Jaune» et celles du laboratoire donnent sur la campagne; seule la fenêtre du vestibule donne dans le parc.

       – C'est par cette fenêtre-là qu'il s'est sauvé du pavillon! s'écria Rouletabille.

      – Comment le savez-vous? fit M. de Marquet en fixant sur mon ami un étrange regard.

      – Nous verrons plus tard comment l'assassin s'est enfui de la «Chambre Jaune», répliqua Rouletabille, mais il a dû quitter le pavillon par la fenêtre du vestibule…

      – Encore une fois, comment le savez-vous?

      – Eh! mon Dieu! c'est bien simple. Du moment qu'«il» ne peut s'enfuir par la porte du pavillon, il faut bien qu'il passe par une fenêtre, et il faut qu'il y ait au moins, pour qu'il passe, une fenêtre qui ne soit pas grillée. La fenêtre de la «Chambre Jaune» est grillée, parce qu'elle donne sur la campagne; les deux fenêtres du laboratoire doivent l'être certainement pour la même raison. «Puisque l'assassin s'est enfui», j'imagine qu'il a trouvé une fenêtre sans barreaux, et ce sera celle du vestibule qui donne sur le parc, c'est-à-dire à l'intérieur de la propriété. Cela n'est pas sorcier!…

      – Oui, fit M. de Marquet, mais ce que vous ne pourriez deviner, c'est que cette fenêtre du vestibule, qui est la seule, en effet, à n'avoir point de barreaux, possède de solides volets de fer. Or, ces volets de fer sont restés fermés à l'intérieur par leur loquet de fer, et cependant nous avons la preuve que l'assassin s'est, en effet, enfui du pavillon par cette même fenêtre! Des traces de sang sur le mur à l'intérieur et sur les volets et des pas sur la terre, des pas entièrement semblables à ceux dont j'ai relevé la mesure dans la «Chambre Jaune», attestent bien que l'assassin s'est enfui par là! Mais alors! Comment a-t-il fait, puisque les volets sont restés fermés à l'intérieur? Il a passé comme une ombre à travers les volets. Et, enfin, le plus affolant de tout, n'est-ce point la trace retrouvée de l'assassin au moment où il fuit du pavillon, quand il est impossible de se faire la moindre idée de la façon dont l'assassin est sorti de la «Chambre Jaune», ni comment il a traversé forcément le laboratoire pour arriver au vestibule! Ah! oui, monsieur Rouletabille, cette affaire est hallucinante… C'est une belle affaire, allez! Et dont on ne trouvera pas la clef d'ici longtemps, je l'espère bien!…

      – Vous espérez quoi, monsieur le juge d'instruction?…»

      M. de Marquet rectifia:

      – «… Je ne l'espère pas… Je le crois…

      – On aurait donc refermé la fenêtre, à l'intérieur, après la fuite de l'assassin? demanda Rouletabille…

      – Évidemment, voilà ce qui me semble, pour le moment, naturel quoique inexplicable… car il faudrait un complice ou des complices… et je ne les vois pas…»

      Après un silence, il ajouta:

      «Ah! Si Mlle Stangerson pouvait aller assez bien aujourd'hui pour qu'on l'interrogeât…»

      Rouletabille, poursuivant sa pensée, demanda:

      «Et le grenier? Il doit y avoir une ouverture au grenier?

      – Oui, je ne l'avais pas comptée, en effet; cela fait six ouvertures; il y a là-haut une petite fenêtre, plutôt une lucarne, et, comme elle donne sur l'extérieur de la propriété, M. Stangerson l'a fait également garnir de barreaux. À cette lucarne, comme aux fenêtres du rez-de-chaussée, les barreaux sont restés intacts et les volets, qui s'ouvrent naturellement en dedans, sont restés fermés en dedans. Du reste, nous n'avons rien découvert qui puisse nous faire soupçonner le passage de l'assassin dans le grenier.

      – Pour vous, donc, il n'est point douteux, monsieur le juge d'instruction, que l'assassin s'est enfui – sans que l'on sache comment – par la fenêtre du vestibule!

      – Tout le prouve…

      Je le crois aussi», obtempéra gravement Rouletabille.

      Puis un silence, et il reprit:

      – Si vous n'avez trouvé aucune trace de l'assassin dans le grenier, comme par exemple, ces pas noirâtres que l'on relève sur le parquet de la «Chambre Jaune», vous devez être amené à croire que ce n'est point lui qui a volé le revolver du père Jacques…

      – Il n'y a de traces, au grenier, que celles du père Jacques», fit le juge avec un haussement de tête significatif…

      Et il se décida à compléter sa pensée:

      «Le père Jacques était avec M. Stangerson… C'est heureux pour lui…

      – Alors, quid du rôle du revolver du père Jacques dans le drame? Il semble bien démontré que cette arme a moins blessé Mlle Stangerson qu'elle n'a blessé l'assassin…»

      Sans répondre à cette question, qui sans doute l'embarrassait, M. de Marquet nous apprit qu'on avait retrouvé les deux balles dans la «Chambre Jaune», l'une dans un mur, le mur où s'étalait la main rouge – une main rouge d'homme – l'autre dans le plafond.

      «Oh! oh! dans le plafond! répéta à mi-voix Rouletabille… Vraiment… dans le plafond! Voilà qui est fort curieux… dans le plafond!…

      Il se mit à fumer en silence, s'entourant de tabagie. Quand nous arrivâmes à Épinay-sur-Orge, je dus lui donner un coup sur l'épaule pour le faire descendre de son rêve et sur le quai.

      Là, le magistrat et son greffier nous saluèrent, nous faisant comprendre qu'ils nous avaient assez vus; puis ils montèrent rapidement dans un cabriolet qui les attendait.

      «Combien de temps faut-il pour aller à pied d'ici au château du Glandier? demanda Rouletabille à un employé de chemin de fer.

      – Une heure et demie, une heure trois quarts, sans se presser», répondit l'homme.

      Rouletabille regarda le ciel, le trouva à sa convenance et, sans doute, à la mienne, car il me prit sous le bras et me dit:

      «Allons!… J'ai besoin de marcher.

      – Eh bien! lui demandai-je. Ça se débrouille?…

      – Oh! fit-il, oh! il n'y a rien de débrouillé du tout!… C'est encore plus embrouillé qu'avant! Il est vrai que j'ai une idée…

      – Dites-la.

      – Oh! Je ne peux rien dire pour le moment… Mon idée est une question de vie ou de mort pour deux personnes au moins…

      – Croyez-vous à des complices?

      – Je n'y crois pas…»

      Nous gardâmes un instant le silence, puis il reprit:

      «C'est une veine d'avoir rencontré ce juge d'instruction et son greffier… Hein! que vous avais-je dit pour le revolver?…

      Il avait le front penché vers la route, les mains dans les poches, et il sifflotait. Au bout d'un instant, je l'entendis murmurer:

      «Pauvre femme!…

      – C'est Mlle Stangerson que vous plaignez?…

      – Oui, c'est une très noble femme, et tout à fait digne de pitié!… C'est un très grand, un très grand caractère… j'imagine… j'imagine…

      – Vous connaissez donc Mlle Stangerson?

      – Moi, pas du tout… Je ne l'ai vue qu'une fois…

      – Pourquoi dites-vous: c'est un très grand caractère?…

      – Parce qu'elle a su tenir tête à l'assassin, parce qu'elle s'est défendue avec courage, et surtout, surtout, à cause de la balle dans le plafond

      Je regardai Rouletabille, me demandant in petto s'il ne se moquait pas tout à fait de moi ou s'il n'était pas devenu subitement fou. Mais je vis bien que le jeune homme n'avait jamais eu moins envie de rire, et l'éclat intelligent de ses petits yeux ronds me rassura sur l'état de sa raison. Et puis, j'étais un peu habitué


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