Невидимая флейта. 55 французских стихотворений для начального чтения / Une flûte invisible. ОтсутствуетЧитать онлайн книгу.
глаза; /поэт./ радуга)…
C’est l’heure exquise (это чудный/утонченный час; exquis – превосходный; чудный, чудесный; изысканный, утонченный).
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.
Elle était déchaussée, elle était décoiffée (Она была разутой, она была непричесанной)
Elle était déchaussée (она была разутой; déchaussé – босой; разутый; chausser – обувать, надевать /обувь, чулки/), elle était décoiffée (она была непричесанной; coiffer – причесывать; décoiffer – распустить волосы; растрепать волосы, прическу),
Assise (сидящая), les pieds nus (с босыми ногами; nu – голый, обнаженный), parmi les joncs penchants (среди клонящихся тростников; jonc, m – тростник, камыш; se pencher – наклоняться, клониться);
Moi qui passais par là (я же проходил там: «я, который…»), je crus voir une fée (мне показалось, что я увидел фею; croire – верить; полагать),
Et je lui dis (и я сказал ей): Veux-tu t’en venir dans les champs (хочешь пойти /со мной/ отсюда в поля; champ, m)?
Elle me regarda de ce regard suprême (она посмотрела на меня тем высшим взглядом)
Qui reste à la beauté (который остается у красоты) quand nous en triomphons (когда мы ее побеждаем/празднуем над ней триумф),
Et je lui dis (и я сказал ей): Veux-tu, c’est le mois où l’on aime (хочешь, это /ведь/ месяц, в который/когда любят = сейчас месяц любви),
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds (хочешь, чтобы мы ушли под тенистые деревья; s’en aller – уходить; arbre, m – дерево; profond – глубокий)?
Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive (она вытерла свои ноги о траву берега; herbe, f);
Elle me regarda pour la seconde fois (она посмотрела на меня во второй раз),
Et la belle folâtre alors devint pensive (и прекрасная сумасбродка стала тогда задумчивой; folâtre – игривый, резвый; folle – сумасшедшая; devenir).
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois (как птицы пели в глубине лесов = леса; bois, m)!
Comme l’eau caressait doucement le rivage (как нежно вода гладила берег; caresser – ласкать, гладить)!
Je vis venir à moi (я увидел, как ко мне шла: «видел идти ко мне»), dans les grands roseaux verts (в больших зеленых тросниках; roseau, m – тростник, камыш),
La belle fille heureuse (прекрасную счастливую девушку), effarée et sauvage (растерянную и дикую/необузданную; effaré – растерявшийся, растерянный),
Ses cheveux dans ses yeux (с волосами, закрывающими глаза: «ее волосы в ее глазах»), et riant au travers (и смеющуюся сквозь /них/).
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ?
Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis : Veux-tu, c’est le mois où l’on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?
Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !
Comme l’eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
L’heure du berger (Час свидания)
La lune est rouge au brumeux horizon (луна – красная на мглистом горизонте; brumeux – туманный, мглистый; brume, f – легкий туман; дымка);
Dans un brouillard qui danse, la prairie
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