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On sait de combien de noms glorieux la Pologne a enrichi le calendrier et le martyrologe de l'Église. Rome accorda à l'ordre des Trinitaires, (Frères de la Rédemption), destiné à racheter les chrétiens tombés en esclavage chez les infidèles, le privilège exclusif pour ce pays de porter une ceinture rouge sur leur habit blanc, en mémoire des nombreux martyrs qu'il fournit, principalement dans les établissements rapprochés des frontières, tels que celui de Kamieniec-Podolski.
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On se souvient encore en Angleterre du costume hongrois porté par le prince Nicolas Esterhazy au couronnement de George IV, d'une valeur de plusieurs millions de florins.
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Lorsque les meurtriers de S. Stanislas, évêque de Cracovie, furent jugés, on défendit à leurs descendants de porter dans leur habillement, durant un certain nombre de générations, l'amaranthe, couleur nationale.
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Jadis les primats, les évêques, les prélats, s'associaient à la Polonaise et y occupaient le premier rang durant son premier parcours.
Les convenances ne permettaient pas qu'on leur enlève la dame en les relayant; on attendait pour cela qu'ayant achevé le tour de la salle, ils la ramènent à sa place avant de s'en séparer. Les dignitaires de l'Église demeuraient alors simples spectateurs, pendant que la promenade se continuait sous leurs yeux. Dans les derniers temps, quand les délicatesses du savoir-vivre propres à ces mœurs toutes particulières s'effacèrent, sous l'influence des contacts sociaux trop fréquents avec les autres nations, quand une plus grande réserve fut imposée au clergé dans tous les pays, les personnages ecclésiastiques s'abstinrent de participer à la danse nationale et même de paraître aux bals qu'elle commençait.
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L'une d'elles, celle en fa majeur, est restée particulièrement célèbre. Elle a été publiée avec une vignette qui représente l'auteur se brûlant la cervelle d'un coup de pistolet, commentaire romanesque qu'on a longtemps pris à tort pour un fait véritable.
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Au trésor des princes Radziwiłł, dans l'ordinal de Nieswirz, on voyait aux temps de sa splendeur douze harnachements incrustes de pierres fines, chacun d'une autre couleur. On y voyait aussi les douze apôtres, de grandeur naturelle, en argent massif. Ce luxe n'étonne point lorsqu'on songe que cette famille, descendante du dernier grand pontife de la Lithuanie, (auquel furent donnés en propriété, quand il embrassa le christianisme, tous les bois et toutes les terres qui avaient été consacrées au culte des dieux païens), possédait encore 800,000 serfs vers la fin du dernier siècle, quoique ses richesses fussent déjà considérablement diminuées. Une pièce non moins curieuse du trésor dont nous parlons et qui subsiste encore, est un tableau représentant Saint Jean-Baptiste entouré d'une banderole avec cet exergue latine: Au nom du Seigneur, Jean, tu seras vainqueur. Il a été trouvé par Jean Sobieski lui-même, après la victoire qu'il remporta sous les murs de Vienne, dans la tente du grand visir Kara-Mustapha et fut donné après sa mort par sa veuve, Marie d'Arquien, à un prince Radziwiłł, avec une inscription de sa main qui indique s
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On sait de combien de noms glorieux la Pologne a enrichi le calendrier et le martyrologe de l'Église. Rome accorda à l'ordre des Trinitaires, (Frères de la Rédemption), destiné à racheter les chrétiens tombés en esclavage chez les infidèles, le privilège exclusif pour ce pays de porter une ceinture rouge sur leur habit blanc, en mémoire des nombreux martyrs qu'il fournit, principalement dans les établissements rapprochés des frontières, tels que celui de Kamieniec-Podolski.
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On se souvient encore en Angleterre du costume hongrois porté par le prince Nicolas Esterhazy au couronnement de George IV, d'une valeur de plusieurs millions de florins.
3
Lorsque les meurtriers de S. Stanislas, évêque de Cracovie, furent jugés, on défendit à leurs descendants de porter dans leur habillement, durant un certain nombre de générations, l'amaranthe, couleur nationale.
4
Jadis les primats, les évêques, les prélats, s'associaient à la Polonaise et y occupaient le premier rang durant son premier parcours.
Les convenances ne permettaient pas qu'on leur enlève la dame en les relayant; on attendait pour cela qu'ayant achevé le tour de la salle, ils la ramènent à sa place avant de s'en séparer. Les dignitaires de l'Église demeuraient alors simples spectateurs, pendant que la promenade se continuait sous leurs yeux. Dans les derniers temps, quand les délicatesses du savoir-vivre propres à ces mœurs toutes particulières s'effacèrent, sous l'influence des contacts sociaux trop fréquents avec les autres nations, quand une plus grande réserve fut imposée au clergé dans tous les pays, les personnages ecclésiastiques s'abstinrent de participer à la danse nationale et même de paraître aux bals qu'elle commençait.
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L'une d'elles, celle en fa majeur, est restée particulièrement célèbre. Elle a été publiée avec une vignette qui représente l'auteur se brûlant la cervelle d'un coup de pistolet, commentaire romanesque qu'on a longtemps pris à tort pour un fait véritable.
6
Au trésor des princes Radziwiłł, dans l'ordinal de Nieswirz, on voyait aux temps de sa splendeur douze harnachements incrustes de pierres fines, chacun d'une autre couleur. On y voyait aussi les douze apôtres, de grandeur naturelle, en argent massif. Ce luxe n'étonne point lorsqu'on songe que cette famille, descendante du dernier grand pontife de la Lithuanie, (auquel furent donnés en propriété, quand il embrassa le christianisme, tous les bois et toutes les terres qui avaient été consacrées au culte des dieux païens), possédait encore 800,000 serfs vers la fin du dernier siècle, quoique ses richesses fussent déjà considérablement diminuées. Une pièce non moins curieuse du trésor dont nous parlons et qui subsiste encore, est un tableau représentant Saint Jean-Baptiste entouré d'une banderole avec cet exergue latine: Au nom du Seigneur, Jean, tu seras vainqueur. Il a été trouvé par Jean Sobieski lui-même, après la victoire qu'il remporta sous les murs de Vienne, dans la tente du grand visir Kara-Mustapha et fut donné après sa mort par sa veuve, Marie d'Arquien, à un prince Radziwiłł, avec une inscription de sa main qui indique son origine et le don qu'elle en fait. L'autographe, muni du sceau royal, se trouve sur le revers même de la toile. En 1843, celle-ci se trouvait encore à Werki, près Wilna, entre les mains du Prince Louis Wittgenstein qui avait épousé la fille du Prince Dominique Radziwiłł, seule héritière de ses immenses biens.
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À la suite de la guerre de 1830, le Pce Roman Sanguszko fut condamné à être soldat à perpétuité en Sibérie. En revoyant le décret, l'empereur Nicolas ajouta de sa main: «où il sera conduit les chaînes aux pieds».—Sa santé étant gravement atteinte, la famille fit des démarches à la cour et reçut pour réponse que si sa mère, la Psse Eustache, ve