L'Ombre De La Mort. Amy BlankenshipЧитать онлайн книгу.
la bouche en s'arrachant à la contemplation de l'âme étrangère et considéra avec stupeur l'homme dont les yeux étaient d'une étrange couleur améthyste.
Michael empoigna la rambarde, prêt à bondir par-dessus alors que la fin du train approchait. Peu importait la nature de cette inconnue... elle semblait perdue et seule et le fixait comme s'il était son sauveur.
Aurora laissa échapper un hoquet de surprise quand il apparut tout à coup à quelques centimètres devant elle, mais elle n'éprouvait toujours pas l'envie pressante de s'enfuir ou de se battre comme elle l'avait fait avec les démons. Elle leva lentement les yeux vers lui, son regard passant de sa bouche exquise aux plus beaux yeux qu'elle ait jamais vus.
« Tu ne devrais pas être ici⦠c'est dangereux, l'avertit Michael, qui s'efforçait de résÅur à l'envie instinctive de tendre une main vers elle... de la sauver de ce qui l'avait toujours effrayée.
Le regard d'Aurora glissa de nouveau sur ses lèvres tandis qu'il lui parlait, puis elle fit un pas vers lui.
â Es-tu réel ? demanda-t-elle en tendant la main, désireuse de toucher son visage, avant d'hésiter. Puis-je te toucher ?
â Je l'espère », répondit Michael dans un souffle, chaque émotion en lui se tendant douloureusement avant d'exploser.
à la seconde où il caressa sa joue du bout des doigts, une émotion se dégagea de toutes les autres⦠il la désirait. La tête baissée, il captura ses lèvres dans un élan de désespoir.
Chapitre 2
Aurora huma le souffle tremblant de l'inconnu, et plongea les doigts dans sa chevelure soyeuse pour la lui empoigner et l'attirer à elle. Elle rejeta la tête en arrière quand l'homme passa un bras ferme autour de son corps pour l'attirer contre lui. Sa démonstration de force ne lui faisait pas peur... cela ne faisait que le rendre plus réel à ses yeux.
Michael les fit reculer jusqu'au mur en parpaing, dans un baiser de plus en plus passionné. Il sentait sans peine les renflements de ses seins contre son torse tandis qu'elle se mouvait en un rythme langoureux, mais rien n'était plus séduisant que les petits bruits qu'elle laissait tout contre ses lèvres.
L'espace d'une seconde, il se demanda si elle était de cette espèce de démon se nourrissant d'énergie sexuelle, avant de rejeter cette idée. En cet instant, il s'en contrefichait... si c'était là son désir, alors il la nourrirait autant de fois que nécessaire.
Tendant une main vers le haut de sa cuisse, il la souleva et empoigna ses deux jambes pour les nouer solidement autour de sa taille. Alors que sa main remontait pour passer sous sa jupe et la maintenir en équilibre, il haleta en sentant ses fesses nues dans le creux de ses mains.
Dans un grognement, Michael se tendit vers elle. Il n'aurait pu être plus dur tandis qu'il pressait son sexe contre celui de la jeune femme, dont la chaleur était perceptible à travers ses vêtements.
Toutes ces sensations nées d'un baiser aussi féroce enivraient Aurora, tout comme le fait de se retrouver dans les bras du seul Déchu qu'elle ait jamais rencontré. Faisant glisser ses doigts le long de son torse, elle s'émerveilla de découvrir des muscles saillants sous sa chemise. Dans sa précipitation, elle ne prit pas le temps de mettre à nu ce qui y était caché⦠sa véritable destination attendait plus bas.
Elle glissa une main entre leurs deux corps et saisit à pleine main le membre dur et gonflé qu'elle y dénicha. Elle le sentit pulser dans sa main impatiente, ce qui lui arracha un son rauque et étranglé. D'instinct, elle se servit de la prise qu'elle avait sur lui pour se hisser en hauteur et délivrer prestement son sexe énorme de la prison de son pantalon. Dans un geste fluide, elle l'accueillit à l'endroit désiré.
Michael s'arracha à leur baiser et plongea les yeux dans ceux d'Aurora tandis que la tête palpitante de son érection se dressait tout contre sa fente chaude et étroite. Cette étroitesse qui enchâssa et se pressa autour de son membre avec une lenteur perturbante à l'instant où il s'introduisit en elle lui coupa le souffle. Chacun soutint le regard de l'autre alors que la jeune femme se cramponnait aux épaules de son partenaire pour se redresser en s'appuyant des deux mains... et redescendre s'empaler sur lui.
L'air revint gonfler ses poumons languissants quand il projeta ses hanches vers elle et la pénétra plus profondément encore. Avait-elle la moindre idée de ce qu'elle était en train de lui faire ?
Après avoir fait un pas en avant, Michael la piégea contre le mur et enfouit son visage dans son cou quand ses crocs s'allongèrent subitement. Dans un grognement rauque tout contre son oreille, il la souleva... ce qui ne fit qu'encourager sa partenaire à se révolter contre cette soudaine distance qui lui était imposée et à se démener pour redescendre sur lui. Elle roula des hanches et se frotta contre lui, faisant voler en éclats le peu de contrôle qui restait à Michael.
Plaquant ses mains contre le mur et de chaque côté de la jeune femme, Michael et Aurora rendirent coup de reins pour coup de reins en ignorant superbement l'arrivée du train.
Fermant la bouche afin qu'elle ne puisse voir ses canines dénudées, Michael se recula et observa son extase tandis que le courant d'air créé par le passage du train souterrain faisait danser ses cheveux autour de son visage angélique, ses cris se mêlant au bruit tonitruant de la machine qui passait. Il la sentit pulser tout contre son membre pendant qu'elle jouissait, et il sut que la vision qu'il avait d'elle en cet instant resterait gravée pour toujours dans son esprit.
Aurora se pressa fort contre le mur, en laissant une main posée sur son épaule et tendant l'autre pour agripper un tuyau qui sortait du mur au-dessus de leurs têtes. Se servant de ce même tuyau pour prendre l'avantage, elle poussa de la main sur l'épaule de son amant et tira sur le tuyau de l'autre... forçant ainsi son amant à un rythme plus rapide et plus appuyé.
C'était différent de ces moments où Samuel était entré en elle. Cette fois, elle n'avait pas eu à se battre ni à perdre la première, ni n'avait été séduite au point de céder simplement pour satisfaire ce corps qui la trahissait.
En se frottant contre lui en dessous, des ondes d'une exquise douleur et d'un plaisir perturbant la saisirent et la poussèrent à se tendre contre lui. Le sentant pulser en elle comme entre ses doigts un peu plus tôt, cette incroyable sensation se décupla. Incapable de se retenir plus longtemps, elle rejeta la tête en arrière et poussa un cri, qui fut emporté par le passage du train rugissant.
Les lèvres de Michael glissèrent le long de son cou exposé, en renforçant le rythme qu'elle avait réclamé au début. Quand elle pressa sa peau plus fort contre ses lèvres, il s'écarta aussitôt avant de tenter le destin et remonta une main sous ses cheveux pour lui saisir l'arrière de la tête. Il la piégea de son autre bras, entravant ses mouvements pour ralentir le rythme, jusqu'à adopter un langoureux va-et-vient.
Après seulement deux coups de reins qui la mirent à la torture, elle se libéra de son étreinte et le chevaucha avec frénésie⦠le dominant complètement. Michael la sentit qui aspirait cette partie de lui profondément enfoncée en elle et poussa un grognement en essayant de se retenir. Quand elle se resserra autour de lui et l'attira vers le haut, il la retint et la fit redescendre sur lui pendant qu'elle jouissait.
Aurora rejeta la tête en arrière et se cambra... sans le moindre bruit cette fois alors qu'elle avait le souffle court et que la félicité surgissait pour la prendre toute entière.
Avant de pouvoir s'arrêter, Michael frappa⦠fondant sur elle tous crocs dehors, déchirant sa chair,