La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley BrindleyЧитать онлайн книгу.
parie qu’il y en a plus de dix mille,” dit Kady.
“Et pas loin de trente éléphants.”
Karina avait fini de manger, et maintenant elle passait son temps à pianoter sur son iPad.
“Voilà l’escorte du camp qui arrive,” dit Kawalski.
Au fur et à mesure que les femmes et les enfants passaient, ils étaient nombreux à s’adresser aux hommes d’Alexander, et certains enfants faisaient des signes de la main. Tout le monde semblait être de bonne humeur, malgré le fait qu’ils avaient sûrement marché toute la journée.
Les hommes du Septième ne comprenaient pas la langue, mais ils retournèrent les saluts qu’on leur faisait.
“Vous savez ce que je pense?” dit Kawalski.
“Quoi donc?” dit Alexander en prenant une bouchée de sa ration SPAM.
“Je pense que la nouvelle de notre victoire sur ces bandits a fait le tour d’un bout à l’autre. Vous avez remarqué comment les gens sont souriants et commencent à nous traiter avec un peu de respect?”
“Ca se pourrait.”
Un grand chariot à quatre roues passa avec un homme et une femme assis à l’avant sur un ballot de peaux de bête. Deux boeufs les tiraient. La femme souriait en regardant les soldats, tandis que l’homme levait la main en signe de salut.
Joaquin retourna son salut à l’homme. “C’est le premier gros que je vois.”
Karina leva les yeux de son iPad. “Ouais, moi aussi.”
“Qu’est-ce que tu lis, Karina?” demanda Kady.
“Mes cours. Je prépare un diplôme de médecine pré-vétérinaire.”
“Est-ce que tu captes?”
“J’aimerais bien,” dit Karina. “J’ai essayé à nouveau de me connecter, mais y a pas de signal. J’ai tous mes livres sur une puce.”
Deux cavaliers arrivèrent sur la piste en provenance de la tête de colonne. Quand ils virent la section, ils quittèrent la piste et mirent pied à terre.
“Hé,” dit Kawalski. “C’est les filles aux éléphants.
Karina posa son iPad et alla saluer les deux femmes. Alexander, Kawalski, Lojab, et Kady leur emboitèrent le pas.
Les femmes se tenaient près de leur chevaux, les rênes en main. Elles semblaient hésiter, ne sachant commentThey seeme aborder les étrangers. Leurs vêtements étaient semblables à ceux des autres femmes sur la piste, mais le tissu était plus finement tissé, et la coupe était plus près du corps. Les couleurs taupe et fauve, ornementées de rouge par endroits, donnaient une sensation de fraîcheur et de gaieté. Leurs tenues se composaient de courtes tuniques portées sur des pantalons Thorsberg sans pieds, et leurs sandales en cuir étaient embellies de pampilles ornées de perles aux chevilles.
Karina tendit la main à la petite brune. “Bonjour, contente de vous revoir.”
La femme sourit et prit la main de Karina, puis prononça quelques mots.
Karina secoua la tête. “Je ne comprends pas votre langue.”
La blonde dit quelque chose à Kady.
“Vous ne parlez pas donc pas l’anglais?” demanda Kady.
L’autre femme parla de nouveau, puis la blonde dit quelque chose.
“Vous savez ce qu’elles sont entrain de faire, Mon adj’?” demanda Kawalski.
“Parler beaucoup pour ne rien dire?”
“Je pense qu’elles essaient différentes langues avec nous.”
“Ouais,” dit Lojab, “eh bien moi, je pense que ce sont des idiotes. Pourquoi est-ce qu’elles ne parlent pas anglais comme tout le monde?”
“Pour moi, c’est du chinois.” dit Kady.
Alexander regarda Kady. “Tu pourrais bien avoir raison. Hé, Spiros,” dit-il dans son micro.
“Oui, Mon adj’?” dit le soldat Zorba Spiros.
“Où est-ce que t’es?”
“Je suis ici. A l’autre feu de camp.”
“Ramène-toi ici en quatrième vitesse.”
Spiros fut bientôt près d’Alexander. “Waouh, elles sont sexy.”
“T’es bien grec?” dit Alexander.
“Mes parents le sont.”
“Essaie un peu de parler grec à ces gens.”
“Je ne le parle pas très bien.”
“Est-ce que tu peux dire, ‘Bonjour, on est où, nom de Dieu?’”
Spiros prononça deux mots, s’arrêta, regarda par terre, puis vers les arbres. “Hum…” dit-il puis il posa une question en grec.
Les deux femmes le fixèrent un instant puis se regardèrent. Celle de droite posa une question à Spiros.
“Quoi?” dit Spiros en étendant les mains, paumes vers le haut. L’autre femme reposa la même question.
“Alors, Spiros?” demanda Alexander. “Elles parlent grec?”
“Ouais, mais…”
“Mais quoi?”
“C’est pas le même grec que celui que j’ai appris. On dirait … un dialecte différent ou un truc du genre.”
La première femme posa une autre question.
“Je pense qu’elles ont demandé quelle langue je parlais, et ensuite elle a demandé si on venait d’Ibérie.
“Demande lui à combien on est de Kandahar.” dit Alexander.
Spiros posa la question, et celle de gauche répondit. “Elle a demandé, ‘A combien d’où?’ Elles n’ont jamais entendu parler de Kandahar.”
La femme dit autre chose.
“Hé…” dit Spiros en fixant la blonde.
“Qu’est-ce qu’il y a?” demanda Alexander.
“Je crois qu’elles parlent le linéaire B.”
“Le linéaire quoi?”
“Le linéaire B,” dit Spiros.
“Attends un peu,” dit Karina. “Le linéaire B n’a jamais été une langue parlée. C’était une forme ancienne de grec écrit.”
“Tu veux dire,” dit Kawalski, “qu’elles ne parlent pas le grec moderne?”
“C’est ça,” dit Spiros. “Vous vous souvenez, au collège, quand on lisait les Contes de Canterbury il y avait des passages écrits en anglais du Moyen-Age?”
“Ouais,” dit Alexander.
“Si on te parlait en vieil anglais, tu aurais du mal à comprendre, mais certains mots sont restés les mêmes. C’est ce que j’entends, il y a des mots grecs que je comprends et beaucoup qui sont du grec ancien.”
La femme aux cheveux bruns toucha le bras de Spiros et posa une question.
Spiros parut surpris, puis secoua la tête. “Non.’
“Qu’est-ce qu’elle a dit?” demanda Alexander.
“Elle a demandé si on est des Romains.”
Chapitre Six
“Va chercher l’Apache,” dit Kawalski. “Elle peut leur parler en indien.”
“Tu sais quoi, Kawalski?” dit Alexander.
“Ouais, je sais. Ferme ta putain de gueule.”
“Par moments, Kawalski,” dit Alexander, “tu