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La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley BrindleyЧитать онлайн книгу.

La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley


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y en avoir plus de cinq cents et avec les fantassins et chariots répartis sur la longueur de la file les bandits sont très efficaces.”

      “Ils attrapent tout ce qu’ils peuvent dans les chariots,” dit Alexander. “et quand les fantassins et la cavalerie se mettent à charger, ils courent avec tout ce qu’ils peuvent emporter.’

      “Vous avez remarqué que ces gens utilisent une espèce de trompe pour lancer l’alerte?”

      “Oui.” Alexander regarda Autumn ajuster la couverture autour des épaules de Kawalski. “Je crois que trois coups de trompette signifient :’On se fait attaquer.’”

* * * * *

      Ils n’eurent aucune nouvelle du capitaine Sanders de tout le reste de cette journée.

      La section s’installa dans sa vie quotidienne et, en restant en petits groupes, ils explorèrent le camp. Les suivants avaient installé un marché rudimentaire dans un coin proche du centre du campement. Après le déjeuner, Joaquin, Sparks, Kari, et Sharakova se dirigèrent vers le marché pour voir ce qu’il y avait à vendre.

      “Hé!” cria Lojab par derrière eux, “Vous allez où?”

      “Au marché,” dit Sparks.

      “Ferme la, Sparks,” dit Sharakova à voix basse.

      “Bon,” dit Lojab, “Je viens avec vous.”

      “Super,” murmura Sharakova à Karina. “Le don du Ciel au Septième de Cav’ va nous régaler de sa personnalité pétillante et de son esprit éblouissant.”

      “Et si je le flingue,” dit Karina, “tu crois que Mon adj’ me traduirait devant la cour martiale?”

      “La cour martiale?” dit Sharakova. “Tu rigoles, t’aurais la Médaille d’Honneur.”

      Elles riaient encore lorsque Lojab les rejoint. “Qu’est-ce qu’il y a de si drôle?”

      “Toi, âne bâté,” dit Sharakova.

      “Va te faire mettre, Sharakova.”

      “Dans tes rêves, Low Job.”

      Ils traversèrent une section du camp occupée par la cavalerie légère, où les soldats bouchonnaient leurs chevaux et réparaient leurs harnachements de cuir. Après la cavalerie venaient les tireurs à la fronde qui s’entraînaient avec leurs lance-pierres. Les sacs qu’ils portaient à la ceinture étaient bourrés de roches, bouts de fer et morceaux de plomb.

      “Voilà le marché.” dit Sparks en désignant un bosquet d’arbres juste devant eux.

      A l’ombre des chênes, le marché était bondé de gens qui achetaient, vendaient, marchandaient et troquaient des sacs de céréales contre de la viande, du tissu et des outils.

      Les cinq soldats longeaient un sentier qui serpentait entre deux rangées de marchands qui avaient leurs marchandises étalées au sol.

      “Hé, les mecs,” dit Karina, “visez un peu ça.” Elle désignait une femme en train d’acheter de la viande.

      “C’est notre cuivre,” dit Sparks.

      “Sans blague, Dick Tracy,” dit Sharakova.

      La femme comptait des étuis de cartouches laissées sur le sol par la section après la bataille.

      “Elle utilise ça comme de l’argent,” dit Karina.

      “Trois,” dit Joaquin. “Qu’est-ce qu’elle a eu pour trois étuis?”

      “On dirait que ça fait dans les cinq livres de viande,” dit Karina.

      Ils continuèrent à avancer, recherchant encore d’autre cuivre.

      “Regardez là.”

      Sparks montra du doigt un homme qui marchandait avec une femme qui avait du fromage et des oeufs étalés sur une nappe blanche. Il lui proposa une cartouche pour une grosse part de fromage. La femme secoua la tête puis se servit de son couteau pour mesurer environ la moitié du fromage. L’homme dit quelque chose et elle mesura une part un peu plus grande. Il jeta une cartouche sur la nappe blanche. Elle découpa le morceau de fromage et le lui tendit avec un sourire.

      “Ces gens sont une bande d’idiots, dit Lojab, “qui essaient de transformer notre cuivre en argent.”

      “On dirait que ça marche plutôt bien,” dit Karina.

      “Hé.” dit Lojab en reniflant. “Vous sentez un peu ce que je sens?”

      “Je sens de la fumée,” dit Sharakova.

      “Oauis, c’est ça,” dit Lojab. “Y a quelqu’un qui fume de la beuh.”

      “Ah ça,  si quelqu’un s’y connaît pour détecter de la marijuana dans l’air, c’est bien toi.”

      “Venez, c’est par ici.”

      “Laisse tomber, Lojab,” dit Sharakova. “On n’est pas obligés de s’attirer des ennuis.”

      “Je veux juste voir si je peux en acheter.”

      “On est en service, tête de noeud.”

      “Il peut pas nous imposer de rester en service 24 heures sur 24.”

      “Non, mais là on est en service.”

      “Ce que Mon adj’ ignore ne fera du tort à personne.”

      Lojab descendit une pente vers un petit cours d’eau. Les quatre autres soldats restèrent sur place à le regarder pendant un moment.

      “Je n’aime pas ça,” dit Joaquin.

      “Laisse le filer,” dit Sparks. “Ca lui donnera peut-être une bonne leçon.”

      Lojab longea le cours d’eau, puis il prit un tournant et ils le perdirent de vue.

      “Venez,” dit Sharakova, “si on n’est pas derrière lui, il va se faire servir ses couilles sur un plateau.”

      Chapitre Neuf

      Lorsqu’ils rattrapèrent Lojab, il était au contact d’un groupe de trente fantassins disposés en cercle à regarder un combat entre deux hommes. Ils riaient et criaient en encourageant les combattants.

      “La fumée par ici est suffisamment épaisse pour faire planer un éléphant,” dit Joaquin.

      Les hommes faisaient circuler de petits bols entre eux. Chacun inhalait profondément dans le bol, puis le faisait passer au suivant. Les bols d’argile étaient remplis de feuilles de cannabis qui se consumaient lentement.

      “Ca vous dérange pas si j’essaie?” dit Lojab à l’un des fantassins.

      Le soldat le dévisagea, marmonna quelque chose, puis le repoussa en arrière contre Sparks.

      Karina appuya sur l’interrupteur de sa radio.              “Hé, Mon adj’. Vous êtes là?”

      “Ouais, qu’est-ce qui se passe?”

      “On pourrait bien avoir une petite explication ici.”

      “Où est-ce que vous êtes?”

      “Dans les bois, en contrebas du marché.”

      “Mais qu’est-ce que vous fichez là-bas?”

      Lojab enleva son fusil, mais avant qu’il ait eu temps de  le ramener devant lui, deux des fantasssins se saisirent de lui, tandis qu’un autre homme s’emparait de son fusil.

      “On en reparle plus tard,” dit Karina. “On va avoir besoin d’un coup de main.”

      “Bon, d’accord. Combien d’hommes est-ce que je dois prendre avec moi?”

      Karina embrassa du regard le groupe des fantassins ; les hommes avaient l’air d’être d’humeur pour une bonne bagarre. “Et si vous rameniez tout le monde.”

      “On y sera dans dix minutes.”

      Les


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