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France and England in North America (Vol. 1-7). Francis ParkmanЧитать онлайн книгу.

France and England in North America (Vol. 1-7) - Francis Parkman


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      Meanwhile, though the cold was intense and the snow several feet deep, yet not an hour was free from the danger of the Iroquois; and, from sunset to daybreak, under the cold moon or in the driving snow-storm, the French sentries walked their rounds along the ramparts.

       1. Chaumonot, who was at Ossossané at the time of the Iroquois invasion, gives a vivid picture of the panic and lamentation which followed the news of the destruction of the Huron warriors at St. Louis, and of the flight of the inhabitants to the country of the Tobacco Nation.—Vie, 62.

      "Nous sortismes de ces terres de Promission qui estoient nostre Paradis, et où la mort nous eust esté mille fois plus douce que ne sera la vie en quelque lieu que nous puissions estre. Mais il faut suiure Dieu, et il faut aimer ses conduites, quelque opposées qu'elles paroissent à nos desirs, à nos plus saintes esperances et aux plus tendres amours de nostre cœur."—Lettre de Ragueneau au P. Provincial à Paris, in Relation des Hurons, 1650, 1.

      "Mais il fallut, à tous tant que nous estions, quitter cette ancienne demeure de saincte Marie; ces edifices, qui quoy que pauures, paroissoient des chefs-d'œuure de l'art aux yeux de nos pauures Sauuages; ces terres cultiuées, qui nous promettoient vne riche moisson. Il nous fallut abandonner ce lieu, que ie puis appeller nostre seconde Patrie et nos delices innocentes, puis qu'il auoit esté le berceau de ce Christianisme, qu'il estoit le temple de Dieu et la maison des seruiteurs de Iesus-Christ; et crainte que nos ennemis trop impies, ne profanassent ce lieu de saincteté et n'en prissent leur auantage, nous y mismes le feu nous mesmes, et nous vismes brusler à nos yeux, en moins d'vne heure, nos trauaux de neuf et de dix ans."—Ragueneau, Relation des Hurons, 1650, 2, 3.

      "Vne mère s'est veuë, n'ayant que ses deux mamelles, mais sans suc et sans laict, qui toutefois estoit l'vnique chose qu'elle eust peu presenter à trois ou quatre enfans qui pleuroient y estans attachez. Elle les voyoit mourir entre ses bras, les vns apres les autres, et n'auoit pas mesme les forces de les pousser dans le tombeau. Elle mouroit sous cette charge, et en mourant elle disoit: Ouy, Mon Dieu, vous estes le maistre de nos vies; nous mourrons puisque vous le voulez; voila qui est bien que nous mourrions Chrestiens. I'estois damnée, et mes enfans auec moy, si nous ne fussions morts miserables; ils ont receu le sainct Baptesme, et ie croy fermement que mourans tous de compagnie, nous ressusciterons tous ensemble."—Ragueneau, Relation des Hurons, 1650,


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