William Hogarth a rédigé son Analyse de la Beauté en 1753, dans le contexte des Lumières. À travers ce texte captivant, il s'attarde sur une définition de la notion de beauté en peinture. Affirmant qu'elle est intrinsèquement liée à l'usage de la ligne serpentine dans les compositions picturales, il baptise cette dernière «ligne de la beauté». Son essai est consacré à une étude de la composition des toiles, dépendant d'une utilisation correcte des lignes picturales, de la lumière, de la couleur et des attitudes des personnages. Ces concepts intemporels ont été appliqués par de nombreux artistes au fil des siècles. Des toiles de toutes périodes ont été choisies afin d'appuyer cette démonstration. Elles permettent d'explorer les différentes expressions de la beauté en matière de peinture.