La femme. La guerre de deux sexes. Jeaguy Barnabas Nzuzi NsembaniЧитать онлайн книгу.
cache des droits.
«Femme, être aide est un devoir qui derrière se cachent des droits; au lieu de courir après ces derniers au risque de perdre ton essence, réclame les en accomplissant ce à quoi Dieu t’a créé ainsi tes droits reviendront non de force, mais par pure respect».
Aujourd’hui la femme cours après réclamant ses droits, ce qui est tout à fait légitime, mais elle ne doit pas oublier le lien existant entre sa mission et sa réclamation.
Une femme ne peut s’engager avec un homme dans le cadre du mariage que si elle connait la vision de ce dernier et aimer une femme sans pourtant avoir au préalable une vision, une responsabilité c’est un abus et un non-respect à l’égard de son essence. Avant qu’il ait une aide, il doit y avoir un travail à faire, une vision à accomplir, une responsabilité à remplir. Dieu mit l’homme dans le jardin pour le cultiver et le garder. C’était déjà la mission, le travail, la vision et la responsabilité de l’homme, ainsi la femme vient pour y apporter son aide.
Ce qui fait mal aujourd’hui est de voir le mariage se faire simplement sur base de l’amour sentimental c’est-à-dire ce qu’on éprouve pour l’autre, pourquoi ? Parce que celle qui est l’initiatrice (c’est elle qui accepte la proposition de l’homme) de la relation qui conduit au mariage n’a pas su se définir au départ selon l’essence que Dieu lui a donné.
J’ai eu à rencontrer une femme mariée qui était en plein processus de divorce, je lui ai posé cette question:
Pourquoi as-tu accepté d’épouser cet homme? Elle me répond en disant je l’aimais. Or la femme épouse la vision. Deuxième question: Connaissais tu sa vision quand vous vous êtes mariés? Elle répond: Non. Par cette conversation, j’ai pigé que cette femme ne s’est jamais vu en tant qu’une aide, et elle m’ajouta qu’elle avait besoin de fonder une famille. Elle ignorait que la femme n’a pas été créée d’abord pour fonder une famille bien que cela en fait partie, mais plutôt être une aide pour l’humanité ; penser juste à fonder une famille c’est restreindre sa mission. Femme, ne fais pas du mariage un but, mais plutôt un moyen pour atteindre le but que Dieu t’a assigné.
Le bonheur se cache derrière ce qu’on fait pour les autres et non derrière ce qu’on fait pour nous. Dans la société d’aujourd’hui, la femme vit dans l’insatisfaction, vidée de l’intérieur juste parce qu’elle se focalise plus sur ce qu’on doit faire pour elle dans la recherche interminable de qui et de quoi peut la combler. Ce qu’on ne doit pas oublier, l’humain ne pourra jamais combler l’autre en satisfaisant à tous ses besoins suite à la faiblesse dont chacun est sujet, il est écrit dans la bible: «Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme qui ne peuvent sauver»Psaumes 146:3; Ainsi parle l’Eternel: «Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel!» Jérémie17:5. Pourquoi tant de déceptions ? Parce qu’on met plus confiance dans l’homme (être humain) qu’à Dieu, et le degré de la déception est proportionnelle à celui de la confiance. La mauvaise confiance est celle qui met la vie entre les mains de l’autre; et la meilleure façon d’éviter les déceptions est de croire à l’autre tout en tenant compte de son humanité vouée à la faiblesse. L’homme peut promettre en ayant la bonne volonté d’accomplir, mais vu qu’il n’est ni maitre de temps ni de circonstances, ces derniers peuvent jouer à sa défaveur. Dans Jérémie le chapitre 17 du verset 7 au verset 8, il est écrit: «béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance!, Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter de fruit». Considérons combien il est très bénéfique pour nous de placer notre confiance en Dieu.
Dans le contexte du mariage, on employa cette phrase: «celui qui trouve une femme trouve le bonheur», proverbes 18:22. Le sage compare la femme au bonheur de l’homme une fois trouvée. Explicitant cela, la femme est un bonheur pour toute l’humanité de par sa nature et le devient particulièrement pour l’homme qui l’épouse. Si celui qui la trouve, trouve le bonheur alors qu’en est-il du sien? La femme étant porteuse du bonheur, elle en est bénéficiaire si elle fait bénéficier aux autres le bonheur qu’elle porte. En réalité, la solitude qu’une femme peut ressentir est différente de celle de l’homme, car elle, sa solitude est d’abord dans le fait qu’elle n’a personne à accompagner; tandis que pour l’homme, sa solitude est prioritairement dans le fait qu’il n’a personne pour l’accompagner. C’est pourquoi un homme se marie avec celle qui la stabilise, qui garantit l’effectivité de sa vision.
Il est dit: Aide semblable. Selon le dictionnaire, le mot aide a plusieurs significations: appui, assistance, élaboration, concours, coopération, secours, soutien. En grec le mot paraclétos est traduit en français par consolateur et la consolation est prise dans un contexte d’aide. Cela nous donne un aperçu sur la compréhension du mot aide, et le comprendre ouvre une porte vers un monde plus meilleur. A chaque compréhension, une porte s’ouvre dans l’esprit.
Aide coopération: la coopération est une action de coopérer, co comme ensemble et opérer ; on peut le définir par action d’opérer ensemble. C’est aussi une collaboration qui consiste à travailler en concert. La pensée de Dieu qui est sa volonté est que l’homme et la femme travaillent en concert ou opèrent ensemble que ça soit dans la société ou dans le mariage, car l’harmonie dans l’humanité dépend de la bonne entente de ces 2 sexes (l’homme et la femme), chacun possédant des qualités que l’autre n’a pas.
Dans le livre de genèse le chapitre 2 au verset 15, Le but de Dieu est de cultiver et de garder la terre. La femme créée comme aide c’est pour que les deux travaillent dans ce même but. Dans le livre du prophète Amos le chapitre 3 le verset 3, l’écriture dit: «Deux personnes marchent ils ensemble si elles ne se sont pas mis d’accord?». Plusieurs personnes dans les affaires, dans la politique, dans les églises, dans le mariage se divisent juste parce que dès le début elles étaient déjà divisées, comment ? Par le but, l’objectif…
Il y a des alliances rompues avant d’être faites par manque de l’unité dans la vision ; des divorces avant que le mariage soit fait à cause de la légèreté dans la mise en considération du but. Avant de marcher ensemble, il faut s’assurer qu’on est sur la même longueur d’onde poursuivant un même but, un même objectif.
Si la coopération entre l’homme et la femme biaise, cela occasionnera des conséquences sur l’humanité. La meilleure coopération ou collaboration est garanti par quelques règles:
–Avoir le même but, la même pensée, la même vision ; il y a un principe qui doit entrer en jeu ce que moi j’appelle «la convergence dans la divergence, la ressemblance dans la différence». Dans philippiens le chapitre 3 du verset 15 au verset 16 Paul dit: «Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas». Vu qu’on est différent, il y aura toujours la divergence, car la différence fait appel à la divergence, mais quand on a le même focus, le même centre d’intérêt, le même but, alors la convergence peut s’installer. Il faut parfois accepter des compromis pour atteindre le même but lequel nous envisageons.
L’union entre l’homme et la femme au commencement était autour d’une vision, d’une mission. Même l’amour qui est souvent mal compris par beaucoup est visionnaire, responsable. L’amour engendre la vision, la mission et le sens de responsabilité. L’amour est objectif. Quand une vision, une mission, une responsabilité naissent de l’amour, soyons rassurés qu’elles ont une portée universelle.
Dans le match de football, chaque joueur a une manière de dribbler qui lui est propre, bien que tous visent le même but, le poteau