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Le Don du Combat . Морган РайсЧитать онлайн книгу.

Le Don du Combat  - Морган Райс


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ligoté, tandis que Kendrick tuait tous ses ravisseurs. Alors que d’autres créatures se rapprochaient d’eux, Kendrick paraît leurs griffes dans chaque direction. Il se retrouva encerclé, frappant de taille dans toutes les directions, mais déterminé à sauver Kaden. Les autres, il pouvait le voir, étaient trop immergé dans la bataille pour se précipiter aux côtés de Kaden.

      Kendrick souleva son épée et trancha les liens du garçon, le libérant.

      « Prend mon épée ! » l’implora Kendrick.

      Kaden saisit l’épée courte supplémentaire dans le fourreau de Kendrick, pivota et fit face au reste des créatures, aux côtés de Kendrick. Même s’il était jeune, Kendrick pouvait voir que le garçon était rapide, courageux et téméraire, et il fut ravi de l’avoir à ses côtés, combattant les bêtes.

      Ils se battirent bien ensemble, abattant des créatures à gauche et à droite. Mais, pour autant qu’ils se battent, il y en avait simplement trop, et Kendrick et Kaden furent rapidement complètement encerclés.

      Kendrick perdait de la force, ses épaules se fatiguaient, quand soudain, il vit que les créatures commençaient à tomber et entendit un grand cri de guerre venant de derrière eux. Kendrick fut enchanté de voir Koldo, Ludvig, Brandt et Atme forcer les lignes, tuant des bêtes dans toutes les directions. Encouragé, Kendrick riposta, dans un dernier effort, Kaden à côté de lui. Tous les six, combattant ensemble, étaient impossibles à arrêter, abattant toutes les créatures.

      Kendrick se tint là dans le silence, à court de souffle sur le sable du désert, faisant le bilan ; il pouvait à peine croire ce qu’ils avaient tout juste fait. Tout autour d’eux s’empilaient les carcasses des bêtes, étalées dans diverses directions, le sable était rouge de sang. Lui et les autres étaient couverts de blessures, égratignés – mais ils se tenaient tous là, en vie. Et Kaden, qui souriait d’une oreille à l’autre, était libre.

      Kaden tendit les bras et les étreignit tous, un à un, en commençant par Kendrick, le regardant avec un air qui en disait long. Il garda sa dernière étreinte pour Koldo, son frère aîné, et Koldo l’enlaça en retour, sa peau noire ondulant sous le soleil.

      « Je ne peux pas croire que vous soyez venus pour moi », dit Kaden.

      « Tu es mon frère », dit Koldo. « À quel autre endroit pourrais-je être ? »

      Kendrick entendit un bruit, jeta un coup d’œil et vit les six chevaux que ces créatures avaient kidnappés, tous attachés ensemble par une corde – lui et les autres échangèrent un regard entendu.

      Comme un seul homme, ils se précipitèrent tous et enfourchèrent les animaux, chacun à peine assis avant d’enfoncer leurs talons et de pousser les bêtes en avant, à nouveau dans la Désolation, tous se dirigeant vers la Crête, de retour, enfin, vers la maison.

      CHAPITRE QUINZE

      Erec se tenait à la poupe de son navire, prenant en charge l’arrière de sa flotte, et vérifia par-dessus son épaule une fois de plus avec anxiété. D’un côté, il était soulagé qu’ils aient réussi à écraser ce village de l’Empire, à bifurquer à nouveau sur la rivière vers Volusia, vers Gwendolyn ; de l’autre, il avait payé un lourd tribut, pas seulement en hommes, mais en temps – il avait supprimé l’avance qu’il leur restait sur le reste de la flotte de l’Empire. Alors qu’il jeta un regard en arrière, il les vit les suivre, bien trop proches, remontant la rivière en serpentant, à quelques centaines de mètres à peine, arborant les étendards noir et or de l’Empire. Il avait perdu son avance d’un jour sur eux, et maintenant ils le suivaient furieusement, comme un frelon poursuivant sa proie, leurs embarcations supérieures, mieux pourvues en hommes, se rapprochaient de plus en plus à chaque rafale de vent.

      Erec se retourna et scruta l’horizon. Il savait d’après ses éclaireurs que Volusia se trouvait juste au-delà d’un méandre quelque part – cependant, au rythme auquel l’Empire réduisait l’écart, il se demanda si sa petite flotte l’atteindrait à temps. Il commençait à se rendre compte que s’ils n’y arrivaient pas à temps, ils devraient faire demi-tour et prendre position – et ce serait un combat, en étant autant en sous nombre, qu’ils ne pouvaient pas gagner.

      Erec entendit un son qui lui hérissa les cheveux sur la nuque, il se retourna et leva les yeux pour voir une vue qui le laissa avec une crainte froide : une vague de flèches de l’Empire avait été envoyée, et elles volaient maintenant dans les airs, noircissant le ciel, se dirigeant, dans un grand arc de cercle, vers sa flotte. Erec se tint prêt et regarda avec soulagement la première volée atterrir dans l’eau tout autour de lui, à peut-être vingt mètres de son bateau, le bruit des flèches touchant l’eau sonnant comme une lourde pluie.

      « FLÈCHES ! » hurla Erec, avertissant ses hommes pour qu’ils se mettent à couvert.

      La plupart d’entre eux le fit, et pas un instant trop tôt. Une autre volée suivit rapidement, cela tirés par des arbalètes avec une portée plus grande, et Erec observa, horrifié, quand une atteint le pont de son navire et qu’un de ses soldats cria. Erec se tourna pour la voir dépassant de sa jambe, transpercée par une flèche perdue, la seule avec une portée juste assez grande pour frapper.

      Erec éprouva une montée d’indignation – et d’urgence. L’Empire était à portée : bien trop vite ils seraient submergés, et avec la flotte de l’Empire comptant des milliers de navires, il n’y avait simplement aucune possibilité pour les hommes d’Erec de les battre. Erec savait qu’il devait réfléchir rapidement.

      « Devons-nous nous tourner et combattre, mon frère ? » demanda Strom, venant à côté de lui.

      Alistair regarda en arrière, elle aussi, calmement debout à côté de lui.

      « Tu l’emporteras, mon amour », dit-elle. « Je l’ai vu. »

      Erec se sentit encouragé par ses mots, comme toujours, et tandis qu’il fixait des yeux et étudiait le paysage, une idée vint à lui.

      « Parfois », dit-il, « nous devons sacrifier pour accomplir quelque chose de plus grand. »

      Erec se tourna vers son frère, confiant.

      « Embarque sur le navire à côté de nous. Évacue-le, puis prend l’arrière », ordonna-t-il. Il prit ensuite le bras de Strom, et le regarda dans les yeux.

      « Quand tu auras fini », ajouta-t-il, « enflamme-le, puis dirige-toi droit vers leur flotte. Tu sauteras sur mon navire avant que les flammes ne le recouvrent. »

      Les yeux de Strom s’écarquillèrent, appréciant le plan. Il se mit en mouvement, courut et bondit du pont au navire à côté de lui, exécutant les ordres de son frère. Il commença à aboyer des ordres, et les hommes se mirent en rang tout autour de lui, se mettant en action et commençant à abandonner l’embarcation, sautant sur le pont de celui d’Erec. Ce dernier pouvait sentir le poids de son navire augmenter.

      « Plus de rames ! » s’écria Erec, sentant qu’ils ralentissaient.

      Il doubla le nombre de rameurs à bord, et ils poussèrent tous, se soulevant, tandis que le bateau d’Erec commençait à prendre de la vitesse.

      « Répartissez-vous ! » ordonna Erec, réalisant que son navire allait trop lentement. « Sautez sur les autres bateaux ! »

      Ses hommes firent selon ses ordres, bondissant de son embarcation vers plusieurs autres de sa flotte, distribuant leur poids également parmi elles. Finalement, le navire d’Erec se redressa et gagna en vitesse.

      Erec se tourna pour voir le dernier homme sauter du bateau de Strom. Ce dernier leva une torche et courut le long du navire, mettant le feu à tout, puis la lança de toutes ses forces. La torche atterrit sur le mât, l’enflamma, déclenchant un énorme incendie, et Strom se tourna, retourna en bondissant sur l’embarcation de son frère, et se tint là, observant, tandis que le navire fantôme, en feu, dérivait le long du courant – droit vers la flotte de l’Empire.

      « Ramez ! »


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