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Le Serment des Frères . Морган РайсЧитать онлайн книгу.

Le Serment des Frères  - Морган Райс


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ne pourriez pas gagner. Es-tu si téméraire ? Ou aussi stupide ? »

      Elle continua à sourire, prenant plaisir à son inconfort.

      « Peut-être un peu des deux », dit-elle. « Ou peut-être que cela me démange de tester ma toute nouvelle armée et d’aiguiser leurs compétences sur vous. C’est une grande malchance que vous vous trouviez sur le passage, entre mes hommes et la capitale. Et rien, rien ne se mettra en travers de mon chemin. »

      Il la regarda d’un air furieux, son visage tourna au sourire sarcastique. Mais cependant, pour la première fois, elle pouvait voir une réelle panique dans ses yeux.

      « Nous sommes venus pour discuter des conditions, et nous ne les acceptons pas. Nous nous préparerons pour la guerre, si c’est ce que vous voulez. Souviens-toi juste : tu t’es attiré ça par toi-même. »

      Il éperonna soudain son zerta avec un cri, et il pivota, avec les autres, et s’éloigna en galopant, leur convoi souleva un nuage de poussière.

      Volusia descendit de sa monture nonchalamment, tendit la main et attrapa une courte lance dorée tandis que son commandant, Soku, tendait la main et la lui donnait.

      Elle tendit une main dans le vent, sentit la brise, plissa un œil, et visa.

      Puis elle se pencha en arrière et la lança.

      Volusia contempla la lance voler dans un grand arc à travers les airs, sur cinquante bons mètres, puis elle entendit enfin un grand cri, et le bruit sourd satisfaisant de la lance frappant la chair. Elle l’observa avec délice se loger dans le dos du chef. Il poussa un cri, tomba de son zerta, et atterrit sur le sol du désert, dégringolant.

      Sa suite s’arrêta et regarda par terre, horrifiée. Ils restèrent là sur leurs zertas, comme s’ils débattaient pour savoir si oui ou non ils devaient d’arrêter et le récupérer. Ils jetèrent un œil en arrière et virent tous les hommes de Volusia à l’horizon, à présent en marche, et à l’évidence changèrent d’opinion. Ils tournèrent bride et s’éloignèrent au galop, en direction des portes de la cité, abandonnant leur chef au sol.

      Volusia chevaucha avec sa suite jusqu’à atteindre le chef mourant, et mis pied à terre à côté de lui. Au loin elle entendit le fer claquer, et remarqua son entourage entrant dans Dansk, une immense herse de fer fut abaissée derrière eux, et les énormes doubles portes de fer de la ville furent scellées après eux, créant une forteresse de fer.

      Volusia baissa les yeux sur le chef mourant, qui se tourna sur le dos et leva les yeux vers elle avec angoisse et surprise.

      « Tu ne peux pas blesser un homme qui vient discuter des conditions », dit-il, outré. « Cela va à l’encontre de toutes les lois de l’Empire ! Jamais une telle chose n’a été commise auparavant ! »

      « Je n’avais pas l’intention de te blesser », dit-elle, s’agenouillant à côté de lui, elle tendit la main et toucha la hampe de la lance. Elle poussa cette dernière profondément dans son cœur, ne lâchant pas prise jusqu’à ce qu’il cesse de se tortiller et exhale son dernier souffle.

      Elle esquissa un grand sourire.

      « J’avais l’intention de te tuer. »

      CHAPITRE DIX

      Thor se tenait à la proue du petit vaisseau, ses frères debout derrière lui, le cœur battant d’impatience tandis que le courant les amenait droit vers une petite île devant eux. Thor leva les yeux, examina les falaises avec étonnement, il n’avait jamais rien vu de tel. Les parois étaient parfaitement lisses, d’un granit blanc et massif, étincelant sous les deux soleils, et elles s’élevaient verticalement, sur des vingtaines de mètres de hauteur. L’île elle-même était en forme de cercle, sa base était encerclée de rochers, et il était difficile de penser au milieu du bruit incessant des vagues qui se brisaient. Elle paraissait imprenable, impossible à escalader pour une armée.

      Thor mit une main sur ses yeux et les plissa dans le soleil. Les falaises semblaient s’arrêter à un certain point, s’achever en un plateau à des vingtaines de mètres de hauteur. Qui que ce soit qui vivait là, au sommet, pourrait vivre en sécurité pour toujours, réalisa Thor. En supposant que quelqu’un vivait là-haut.

      Tout au sommet, planant sur l’île comme un halo, flottait un anneau de nuages, d’un rose et violet doux, la protégeant des rayons crus du soleil, comme si cet endroit était couronné par Dieu lui-même. Une douce brise soufflait là, l’air était plaisant et léger. Thor pouvait sentir même de là qu’il y avait quelque chose de spécial dans cet endroit. Il semblait magique. Il n’avait pas ressenti cela depuis qu’il avait atteint la terre du château de sa mère.

      Tous les autres levaient aussi les yeux, une expression d’étonnement sur leurs visages.

      « Qui vit là à ton avis ? » O’Connor posa tout haut la question qui était dans tous leurs esprits.

      « Qui—ou quoi ? » demanda Reece.

      « Peut-être personne », dit Indra.

      « Peut-être devrions-nous poursuivre notre route », dit O’Connor.

      « Et laisser passer l’invitation ? » demanda Matus. « Je vois sept cordes, et nous sommes sept. »

      Thor scruta les falaises et en regardant de plus près, il vit sept cordes dorées se balançant depuis le sommet jusqu’au rivage, brillantes dans le soleil. Il s’interrogea.

      « Peut-être quelqu’un nous attend-il ? » dit Elden.

      « Ou nous tente », dit Indra.

      « Mais qui ? » demanda Reece.

      Thor leva les yeux vers le sommet, les mêmes idées lui traversant l’esprit. Il se demanda qui pouvait savoir qu’ils arrivaient. Étaient-ils observés d’une manière ou d’une autre ?

      Ils se tenaient tous dans le bateau, en silence, dansant sur l’eau, pendant que le courant les emmenait encore plus près.

      « La vraie question », interrogea Thor tout haut, brisant finalement le silence, « est de savoir s’ils sont amicaux – ou s’il s’agit d’un piège. »

      « Est-ce que cela change quelque chose ? » demanda Matus, venant à côté de lui.

      Thor secoua la tête.

      « Non », dit-il, raffermissant sa prise sur la garde de son épée. « Nous l’explorerons dans les deux cas. S’ils sont amicaux, nous les embrasserons ; si ce sont des ennemis, nous les tuerons ? »

      Le courant reprit, et de grandes vagues déferlantes emportèrent leur bateau jusqu’à l’étroit rivage de sable noir qui entourait le lieu. Leur embarcation s’échoua doucement, se logeant dedans, et en même temps, tous en bondirent immédiatement.

      Thor agrippa la garde de son épée, sur le qui-vive, et regarda dans toutes les directions. Il n’y avait aucun mouvement sur la plage, rien hormis les vagues qui se brisaient.

      Thor marcha jusqu’à la base des falaises, posa une main dessus, sentit combien elles étaient lisses, sentit la chaleur et l’énergie qui en irradiaient. Il examina les cordes qui grimpaient droit contre la paroi, rengaina son épée et en saisit une.

      Il la tira. Elle ne céda pas.

      Un à un les autres le rejoignirent, chacun attrapant une corde et tirant dessus.

      « Vont-elles tenir ? » se demanda à haute voix O’Connor, les yeux levés droit vers le sommet.

      Ils regardèrent tous vers le haut, se posant à l’évidence la même question.

      « Il n’y a qu’un moyen de le savoir », dit Thor.

      Thor se saisit d’une des cordes des deux mains, bondit, et commença son ascension. Tout autour de lui les autres firent de même, tous escaladant la paroi comme des chamois.

      Thor grimpa et grimpa, se muscles douloureux, brûlant


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