Старик-годовик. Владимир ДальЧитать онлайн книгу.
ont roulé dans la salle des minéraux, et le nid d’un colibri repose sur la tête d’un crocodile. – Cependant quel insensé pourrait douter de l’intention primitive, ou croire que l’édifice fut construit dans cet état? Toutes les grandes masses sont ensemble: dans le moindre éclat d’une vitre on la voit toute entière; le vide d’une layette la replace: l’ordre est aussi visible que le désordre; et l’œil, en se promenant dans ce vaste temple de la nature, rétablit sans peine tout ce qu’un agent funeste a brisé, ou faussé, ou souillé, ou déplacé.15
Vom Anblick eines „Chaos“ zur Vorstellung einer durch die Vorsehung garantierten höheren Harmonie ist es also nur ein kleiner Schritt. Die Wahrnehmung von Ordnung und Harmonie führt aber zu einem ekstatischen Erlebnis, wie Rousseau es in der „Septième Promenade“ angesichts der Erfahrung der Harmonie der drei Naturreiche beschrieben hatte:
[…] la terre offre à l’homme dans l’harmonie des trois régnes un spectacle plein de vie, d’intérest et de charme, le seul spectacle au monde dont ses yeux et son cœur ne se lassent jamais. Plus un contemplateur a l’ame sensible plus il se livre aux extases qu’excite en lui cet accord.16
Gleiches widerfährt Baudelaires „homme sensible“ in der Großstadt, etwa wenn Constantin Guys aus dem „tumulte de la liberté humaine“ der Großstadt die Vorstellung von Harmonie gewinnt, die ihn zur künstlerischen Ekstase führt:
Il admire l’éternelle beauté et l’étonnante harmonie de la vie dans les capitales, harmonie si providentiellement maintenue dans le tumulte de la liberté humaine.17
Das Erlebnis der Großstadt gleicht also grundsätzlich dem ekstatischen Erlebnis der Natur, nur dass in diesem Fall nicht die Natur, sondern eine Vielzahl und Vielfalt von Menschen die Grundlage ist. Die Menschenmenge kommt genauer in Fusées II in den Blick, wo Baudelaire das Erlebnis der Großstadt als eine Ekstase religiöser Art bezeichnet und dies erklärt, indem er das pantheistische Einheitserlebnis der Natur auf das Erlebnis der Menschenmenge der Großstadt überträgt:
Ivresse religieuse des grandes villes. – Panthéisme. Moi, c’est tous; tous, c’est moi.
Tourbillon.18
Das (dichterische) Ich gerät hier in der großen Stadt in einen Zustand der Selbstentäußerung, wie ihn die „poètes panthéistes“ vor der Natur erleben19. Statt mit der Natur und ihren Geschöpfen fühlt es sich mit der Vielzahl von Menschen eins, die es umgeben: „Moi, c’est tous; tous, c’est moi.“ Das Aufgehen in den Vielen bewirkt den ekstatischen Zustand, nämlich eine „multiplication de l’individualité“, wie sie auch die Rauschmittel Wein und Haschisch versprechen20. Wie man sich das im Detail vorzustellen hat, beleuchten weitere Bemerkungen zum Aufenthalt in einer Menschenmenge, die sich in der ersten Fusée finden:
Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous.
Le plaisir d’être dans les foules est une expression mystérieuse de la jouissance de la multiplication du nombre.
Tout est nombre. Le nombre est dans tout. Le nombre est dans l’individu. L’ivresse est un nombre.21
Die Eintragung geht von der Alltagserfahrung eines festlichen Schauspiels aus, bei dem sich das Lebens- und Hochgefühl des Einzelnen durch die Wahrnehmung aller Anderen steigert: „Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous.“ Das ist soweit leicht nachvollziehbar. Das allgemeine „plaisir d’être dans les foules“ erfährt dann jedoch noch eine Erweiterung durch die „Vervielfältigung der Zahl“. Bei diesem Gedanken steht Baudelaire wohl wieder eine Äußerung von de Maistre vor Augen, derzufolge die Zahl („le nombre“) dem ganzen Universum, besonders aber dem menschlichen Körper eingeschrieben sei22. Weil also alles „Zahl“ ist und „Zahl“ in allem, auch im Individuum – „Tout est nombre. Le nombre est dans tout. Le nombre est dans l’individu.“ –, multipliziert sich die Wahrnehmung der vielen Einzelnen einer Menschenmenge mit deren jeweiliger Vielfalt und es kann zu einer unübersehbaren „multiplication du nombre“ kommen, in der sich das Lebensgefühl des Wahrnehmenden bis zur Ekstase vervielfältigt: „L’ivresse est un nombre.“23 Dieser Zustand ekstatischen Erlebens in der Menschenmenge einer großen Stadt ist mit der Wendung „Tourbillon.“ in Fusées II gemeint24.
Dem Erlebnis des Dichters in der Menschenmenge hat Baudelaire wenig später das Prosagedicht Les Foules25 gewidmet.
Les Foules
Il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude: jouir de la foule est un art; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.
Multitude, solitude: termes égaux et convertibles pour le poète actif et fécond. Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.
Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu’il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun. Pour lui seul, tout est vacant; et si de certaines places paraissent lui être fermées, c’est qu’à ses yeux elles ne valent pas la peine d’être visitées.
Le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Celui-là qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses, dont seront éternellement privés l’égoïste, fermé comme un coffre, et le paresseux, interné comme un mollusque. Il adopte comme siennes toutes les professions, toutes les joies et toutes les misères que la circonstance lui présente.
Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l’âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l’imprévu qui se montre, à l’inconnu qui passe.
Il est bon d’apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier un instant leur sot orgueil, qu’il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés. Les fondateurs de colonies, les pasteurs de peuples, les prêtres missionaires exilés au bout du monde, connaissent sans doute quelque chose de ces mystérieuses ivresses; et, au sein de la vaste famille que leur génie s’est faite, ils doivent rire quelquefois de ceux qui les plaignent pour leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste.26
Der Charakter des Gedichts schwankt zwischen einer Aphorismensammlung, in der Baudelaire seine Tagebuchnotizen fortgeführt hat, und einem Preisgedicht auf das Erlebnis der Menschenmenge durch den Dichter. Es setzt ein mit der Feststellung, dass es nicht jedem gegeben sei, die Menge zu „genießen“ („jouir de la foule“) und ein „Bad“ in ihr zu nehmen („prendre un bain de multitude“), weil es dazu besonderer Feengaben bedürfe: „le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage“. Das Verb „jouir“, das zum gängigen Vokabular Baudelaires für die Steigerung des ekstatischen Lebensgefühls gehört, knüpft erkennbar an die Tagebucheintragungen an („la jouissance de la multiplication du nombre“). Neu ist indessen das Bild vom kräftespendenden „Bad“, das eine „ribote de vitalité“ bringt. Das Bild eines „bain de multitude“ hatte Baudelaire schon im Mangeur d’opium für das Eintauchen des Erzählers in die Menschenmenge der Großstadt London verwendet und es mit dem Eintauchen eines Schwimmers ins Meer und dessen Kontakt mit der Natur verglichen:
[…] comme le nageur embrasse la mer et entre ainsi en contact plus direct avec la nature, il [De Quincey] aspire à prendre, pour ainsi dire, un bain de multitude.27
Im Mangeur d’opium ging es um den emotionalen Kontakt mit der „foule de déshérités“, der der Erzähler selbst einmal angehört hatte. Die für Les Foules einschlägigere, weil das Verhalten eines Dichters betreffende Bildparallele findet sich in dem kurz zuvor verfassten Artikel über Victor Hugo, wo es von diesem heißt:
Aucun artiste n’est plus universel que lui, plus apte à se mettre en contact avec