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Désir Fatal. Amy BlankenshipЧитать онлайн книгу.

Désir Fatal - Amy Blankenship


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      Lacey, de son côté, avait l’impression que son cerveau avançait très vite. Elle voulait vraiment rester, mais oserait-elle sous-estimer les démons qui la poursuivaient en baissant la garde ? Et pour couronner le tout, un des amis de Gypsy était un démon… ou un surhumain, ou quelque chose de ce genre, et ça la rendait un peu nerveuse. Soudain, elle repensa à quelque chose que Gypsy lui avait dit. Réfléchissant un instant, elle finit par sourire de manière malicieuse en disant :

      - Je reviens sur ce que tu m’as dit tout à l’heure. Ce sort, jeté sur le magasin… seul le propriétaire peut inviter les gens à entrer, c’est bien ça ? Si je suis à moitié propriétaire du magasin, et que je demande à quelqu’un de partir… il s’en va ? Hein ?

      - Tout à fait. Tu peux décider de qui peut venir et qui ne le peut pas, dans la mesure où la personne n’est pas humaine à cent pourcent, confirma Gypsy en hochant la tête rapidement puis en respirant de manière saccadée lorsque Lacey se pencha brusquement en avant et la prit dans ses bras.

      - Ça veut donc dire que je peux demander à ceux qui m’importunent de partir, ton garde du corps de mes deux inclus, dit Lacey dans un gloussement, nerveuse à l’idée qu’elle s’était mise en tête, et convaincue que la meilleure chose qu’elle pouvait faire était de rester là où elle avait un bouclier démoniaque autour d’elle. Peut-être qu’un jour elle serait comme une recluse, mais au moins, elle serait au courant quand il sera temps de faire face à ses démons.

      - Euh… s’il te plaît, ne vire pas les garçons, implora Gypsy en se dégageant de leur étreinte et riant presqu’en voyant la mine déconfite de sa cousine. Si Ren et Nick n’avaient pas été là, je serais soit morte, soit l’esclave d’un démon, et tu n’aurais pas de boutique dans laquelle tu pourrais te réfugier. Ils m’ont tous les deux sauvé la vie à un moment donné. Et concernant Ren, tu ne peux pas faire marcher le sort sur lui, parce que c’est lui qui m’a aidée à le mettre en place.

      Elle fit un sourire discret en pensant qu’elle avait déjà utilisé cette formule magique contre lui le jour où elle avait voulu la tester.

      Lacey leva presque les yeux au ciel, mais elle se contenta d’acquiescer pour faire savoir à sa cousine qu’elle se comporterait… pour le mieux qu’elle le pourrait dans tous les cas.

      - Tu peux au moins garder mon secret ? Moins les gens sauront ce que je fais, mieux ça sera. Pour être honnête, je n’aurais même pas dû te le dire. De plus, je préférerais m’entendre avec tout ton harem plutôt que de me battre avec.

      Gypsy était sur le point de lui répondre quand elles entendirent le verrou tourner, ce qui les fit sursauter. Elle soupira longuement en se disant que soit les garçons avaient décidé qu’ils avaient assez longtemps attendu, soit qu’ils avaient tout entendu… elle préférait la première option.

      Les filles regardèrent avec lassitude l’épaisse porte d’acier s’ouvrir et Ren entra, suivi de Nick. Ren n’avait pas l’air du tout content, alors que Nick affichait une expression compréhensive et sereine.

      - J’ai bien peur qu’il en soit terminé pour vos petits secrets, dit Ren avec satisfaction. De toute façon, on vient de les entendre.

      Lacey le regarda juste en pensant qu’ils avaient seulement entendu ce qu’elle venait de dire à Gypsy et… que ce n’était que la partie visible de l’iceberg. S’ils savaient vraiment tout, ils l’auraient déjà foutue dehors en prenant soin de bien tout refermer.

      Nick remarqua les regards intenses que Ren envoyait à Lacey et se demanda si cet idiot allait vraiment la mettre dans son lit alors qu’il venait de l’accuser d’être une voleuse. Au plus profond de lui-même, il espérait vraiment qu’il ne serait pas suffisamment stupide, sinon les filles pourraient très bien se le mettre à dos.

      Prenant le parti d’attendre et de voir ce qu’il ferait, il avança jusqu’au canapé où Gypsy était assise pour voir comment se déroulerait la suite des évènements.

      Se sachant épiée, Gypsy lâcha rapidement le cristal et serra les dents envoyant que Ren le fixait avec désapprobation. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais être surprise de la sorte par ce type lui donnait l’impression d’être comme une enfant prise en flagrant délit. Elle glissa sur le côté du canapé pour se rapprocher de Nick.

      - Dans des circonstances un peu plus ordinaires, un cristal comme celui-ci, qui est un cristal servant à protéger notre vie privée, aurait pu fonctionner avec votre grand-père et d’autres membres de votre famille… mais je ne suis pas humain, leur dit Ren, même s’il s’adressait plutôt à Lacey. Et après ce que je viens d’entendre, je pense que garder des secrets n’est pas la meilleure idée… en fait, c’en est même une très mauvaise et toi, ajouta-t-il en mitraillant Lacey du regard, je suis sûr que tu n’as pas raconté toute ton histoire.

      Lacey serra ses lèvres ensemble et lui lança sur un ton on ne peut plus provocateur :

      - Personne ne t’a demandé de nous espionner.

      Et là, c’est Ren qui dominait Lacey, la regardant fixement avec ses yeux argentés intenses et ses lunettes de soleil en main. Comment osait-elle lui parler ainsi ? Il faisait deux fois sa taille.

      Gypsy se leva rapidement pour aller s’installer derrière Nick au moment même où Ren claqua ses deux paumes contre l’arrière du canapé, mettant Lacey prisonnière des coussins près desquels elle était assise.

      - Vas-y ! Je t’écoute ! lui ordonna-t-il d’une voix dure en espérant que l’intimidation serait la clé pour avoir les détails qu’il voulait obtenir.

      Maintenant que Gypsy était derrière lui et ne pouvait pas voir quelle expression il faisait, Nick se mit à sourire largement. Il fit un pas en arrière, se rapprochant encore plus de Gypsy pour lui faire savoir en silence qu’il la protégerait du grand méchant Ren en cas de besoin. Il n’y pouvait rien si Ren le faisait passer pour le gentil.

      Lacey regarda Ren avec autant de ferveur et sortit quelque chose de sa poche sans que personne ne s’en aperçoive. Sentant le mince métal chaud contre sa peau, elle surprit tout le monde quand elle claqua sa paume contre la poitrine de Ren et le repoussa aisément loin d’elle.

      - Recule, insista-t-elle calmement.

      Ren sentit quelque chose lui piquer la peau à travers sa chemise et recula à contrecœur. Ses lèvres s’amincirent car il avait deviné qu’elle avait une sorte de médaillon ensorcelé dans sa main qu’il parvint à balancer loin d’elle d’un mouvement rapide. Puis, lorsque celui-ci lui brûla la main, il glissa à l’autre bout de la pièce.

      - T’en a pas marre de toujours jouer avec tes machins, là ? grogna-t-il, en souhaitant silencieusement que sa main arrête de piquer. Mais peu importe… il n’aimait pas beaucoup ça, c’était certain.

      - J’ai rien à te dire, riposta Lacey en gardant une voix tranquille tout en se levant.

      Le fait que le médaillon ait si bien fonctionné sur Ren lui fit savoir que ce dernier était puissant, car il ne réagissait qu’aux pouvoirs et ne faisait rien aux démons faibles parce qu’ils n’avaient pas assez de puissance. Et honnêtement, elle ne s’attendait pas à ce qu’il fonctionne aussi bien sur lui… mais en même temps, elle n’avait que son médaillon à portée de main.

      - P’t’être que ne suis qu’une humaine, mais ne fais surtout pas l’erreur de me sous-estimer, exhala bruyamment Lacey lorsque Ren fit un pas menaçant en sa direction.

      - Je ne te connais même pas, lui dit-elle en arquant un sourcil.

      Ren passa une main dans sa frange avec exaspération et compta silencieusement jusqu’à dix… même si ça ne lui servait à rien.

      Ignorant Ren, Lacey dirigea son regard vers Gypsy :

      - Je vais enlever ces vêtements de garçon, et puis j’irai prendre une douche. Est-ce que Grand-Père a gardé les


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