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Prestation de Serment. Джек МарсЧитать онлайн книгу.

Prestation de Serment - Джек Марс


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Le plafond de la cuisine s’enfonça soudainement. Brown était plaqué au sol, au milieu de débris. Ça ne se passait pas comme il avait prévu. Les policiers défonçaient les portes – ils ne lançaient pas des missiles à travers les murs.

      Un autre missile heurta la maison, en s’y engouffrant profondément cette fois-ci. Brown se couvrit la tête. La maison se remit à trembler et elle semblait être sur le point de s’effondrer.

      Un instant s’écoula. Quelqu’un hurlait. Mais à part ça, c’était silencieux. Brown se mit debout et courut vers les escaliers. En sortant de la pièce, il prit son revolver et une grenade.

      Il traversa la pièce principale. C’était un carnage, une vraie boucherie. La pièce était en feu. L’un des barbus était mort. Plus que mort – déchiqueté en mille morceaux. L’Australien avait paniqué et avait retiré son masque. Son visage était couvert de sang, mais il était impossible de voir où il avait été touché.

      « Je ne vois plus rien ! » hurlait l’homme. « Je ne vois plus rien ! »

      Ses yeux étaient grands ouverts.

      Un homme portant un gilet pare-balles et un casque entra calmement par le trou béant dans le mur. Il fit taire l’Australien avec une rafale de mitraillette. La tête de l’Australien explosa. Il resta un instant debout, avant de s’effondrer au sol.

      Le second barbu était couché au sol près de la porte arrière, cette fameuse porte en acier dont Brown était encore si fier quelques instants plus tôt. Les forces de police n’allaient jamais parvenir à l’enfoncer. Barbe nº2 avait été blessé par l’explosion, mais il voulait continuer à se battre. Il se traîna jusqu’au mur, s’appuya contre lui et tendit la main vers le fusil qu’il avait à l’épaule.

      L’intrus mit une balle dans la tête de Barbe nº2 à bout portant. Du sang, des os et de la matière grise éclaboussèrent le mur.

      Brown se retourna et se rua vers les escaliers.

      ***

      L’air était rempli de fumée, mais Luke avait vu l’homme se précipiter vers les escaliers. Il regarda autour de lui. Tous les autres étaient morts.

      Satisfait, il se rua vers les escaliers. Il entendait sa propre respiration résonner à ses oreilles.

      Il était dans une position vulnérable. Les escaliers étaient si étroits que ce serait l’endroit parfait pour tirer sur lui depuis l’étage. Mais personne ne le fit.

      À l’étage, l’air était moins chargé qu’au rez-de-chaussée. À sa gauche, se trouvaient la fenêtre et le mur où le snipper avait pris position. Les jambes du snipper étaient au sol. Ses bottes en cuir pointaient dans des directions opposées. Le reste de son corps avait disparu.

      Luke alla sur la droite. Instinctivement, il courut vers la pièce au bout du couloir. Il laissa tomber son Uzi et son fusil à pompe au sol, et il sortit son Glock de son étui.

      Il entra dans la pièce.

      Becca et Gunner étaient assis et attachés à deux chaises pliables. Ils avaient les bras liés derrière leur dos. Ils avaient les cheveux ébouriffés, comme si quelqu’un venait juste de passer la main dedans. Un homme était debout derrière eux. Il laissa tomber deux capuches noires au sol et plaça le canon de son arme dans la nuque de Becca. Il s’accroupit derrière elle, en se servant de Becca comme bouclier humain.

      Les yeux de Becca étaient écarquillés. Ceux de Gunner étaient fermés et il pleurait de façon incontrôlée. Tout son corps était secoué de sanglots. Il avait mouillé son pantalon.

      Ça en valait vraiment la peine ?

      En les voyant comme ça, terrifiés, sans défense, est-ce que ça en avait vraiment valu la peine ? Luke avait permis d’arrêter un coup d’état la nuit passée. Il avait sauvé la nouvelle Présidente d’une mort certaine, mais est-ce que ça avait valu la peine de leur faire vivre ça ?

      « Luke ? » dit Becca, comme si elle ne le reconnaissait pas.

      Bien sûr qu’elle ne l’avait pas reconnu. Il retira son casque.

      « Luke, » dit-elle. Elle haleta légèrement, comme si elle était soulagée. Mais peut-être pas. Les gens faisaient souvent des bruits étranges lors de moment extrêmes. Ils ne signifiaient pas toujours quelque chose.

      Luke leva son arme et la pointa entre Becca et Gunner. L’homme était doué. Il ne laissait rien voir, sur lequel Luke aurait pu tirer. Mais Luke garda néanmoins son arme pointée au même endroit. Il attendait patiemment. L’homme ne pourrait pas être bon de manière indéfinie. Tout le monde faisait une erreur à un moment ou un autre.

      Luke ne ressentait rien à cet instant précis, rien à part… un calme… incroyable.

      Il ne se sentait pas non plus soulagé. Ce n’était pas encore terminé.

      « Luke Stone ? » dit l’homme. Il émit un grognement. « Incroyable. Tu es partout à la fois ces deux derniers jours. C’est vraiment toi ? »

      Luke avait vu le visage de l’homme, juste avant qu’il se mette à l’abri derrière Becca. Une profonde cicatrice lui traversait la joue gauche. Il avait une coupe militaire et les traits durs de quelqu’un qui avait passé toute sa vie à l’armée.

      « Qui veut le savoir ? » dit Luke.

      « On m’appelle Brown. »

      Luke hocha la tête. Un nom qui n’en était pas un. Le nom d’une ombre. « Eh bien, Brown, comment est-ce que tu veux qu’on procède ? »

      En-dessous d’eux, Luke entendit les forces de police entrer dans la maison.

      « Quelles possibilités est-ce que tu vois ? » dit Brown.

      Luke resta immobile, en attendant d’avoir l’occasion de tirer. « Je vois deux options. Tu peux soit mourir là tout de suite. Ou, si tu as de la chance, aller en prison pendant très longtemps. »

      « Ou je pourrais mettre une balle dans la nuque de ta charmante femme. »

      Luke resta silencieux. Il pointait toujours son arme. Son bras ne tremblait pas. Mais les policiers allaient bientôt faire irruption et ça allait changer l’équation.

      « Et tu seras mort une seconde plus tard. »

      « C’est vrai, » dit Brown. « Ou je pourrais faire ça. »

      De sa main libre, il laissa tomber une grenade sur les genoux de Becca.

      Ensuite, il s’écarta. Luke laissa tomber son arme et plongea en avant. Il prit la grenade, la jeta vers le mur du fond, fit basculer les deux chaises et plaqua Becca et Gunner au sol.

      Becca hurla.

      Luke les serra l’un contre l’autre d’un geste brusque. Il n’avait pas le temps d’être délicat. Il les rapprocha l’un de l’autre, se coucha sur eux et les protégea de son corps et de son gilet pare-balles.

      Durant une fraction de seconde, il ne se passa rien. Peut-être que c’était une ruse. Que la grenade était fausse. Que ce Brown allait maintenant avoir le dessus et allait tous les tuer.

      BOOOUUUM !

      L’explosion fut assourdissante dans l’espace confiné de la pièce. Luke se serra encore plus contre eux. Le sol trembla. Des morceaux de métal tombèrent sur lui. Il baissa la tête. Il sentit des égratignures au niveau de sa nuque, qui n’était pas protégée. Il continuait à les tenir et à les serrer contre lui.

      Un instant s’écoula. Sa petite famille tremblait sous lui, figée par la peur, mais vivante.

      Maintenant il était temps de tuer ce salopard. Le Glock de Luke était au sol, à côté de lui. Il le prit en main et se remit debout. Il se retourna.

      L’explosion avait creusé un trou béant à travers


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