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UKAPISME - Une Gauche perdue. Christopher FordЧитать онлайн книгу.

UKAPISME - Une Gauche perdue - Christopher Ford


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Question in Ukraine, 1880–1920» ; Graduate Program in Political Science, York University, Toronto, 1985, Kowalewski, Zbigniew. “«For the Independence of Soviet Ukraine». International Marxist Review, 4.2 (1989): 85–106 , voir aussi Bojcun « Approaches to the Study of the Ukrainian Revolution », Journal of Ukrainian Studies, 24.1 (1999): 21–39.

      [Note du Traducteur : ainsi, même si on ne connait guère les « oukapistes » en Ukraine aujourd'hui, le parti stalinien oligarchique a jugé nécessaire de les attaquer, sentant le danger possible que contient cette tradition !]

      [NdT : l'appellation Nezalezhnyky, indépendantistes, reprise par Christopher Ford, a servi à désigner l'UKP et le courant social-démocrate qui les a précédés. Un autre surnom est employé, qui dérive de leur sigle, celui d'oukapistes, qui, selon la thèse française d'Eric Aunoble, v. ci-dessous note 196, aurait aussi signifié « utopie ».]

      [NdT : Drahomanov ou Drahomanov, l'un des premiers éditeur et biographe de Bakounine, était un populiste ukrainisant émigré à la fin du XIX° siècle.]

      [NdT : il apparaît donc que le marxisme ukrainien, de par sa prise en compte de la question nationale, avait une conception de la commune rurale russe, qui par ailleurs n'existait justement pas en Ukraine où les rapports entre paysans et grands propriétaires étaient souvent directement des rapports de pure exploitation, beaucoup plus proche de celle des populistes et de celle que Marx avait exposée à Vera Zassoulitch. Mais les marxistes russes autour de Georges Plekhanov avaient occulté cet héritage. On peut ici, comme sur bien d'autre points, rapprocher les marxistes ukrainiens de l'irlandais James Connoly, qui avait lui aussi, de manière d'ailleurs mythique mais là n'est pas la question, valorisé les anciens clans gaélique.]

      L'antagonisme entre la social-démocratie russe et le socialisme ukrainien a des racines profondes. Il faudrait refaire l'histoire des vrais débuts des deux mouvements au dix-neuvième siècle. On rappellera qu'Engels fut en conflit avec Plekhanov, quand celui-ci refusa de soutenir les droits nationaux ukrainiens. Le révélateur du conflit fut l'essai d'Engels de 1890, « Sur la politique étrangère du tsarisme russe ». Plekhanov contesta le fait qu'Engels reconnaisse que l'Ukraine était une nation. Engels en était venu à penser que l'une des conséquences positives du renversement du tsarisme serait que « la petite Russie [Ukraine] pourrait s'autodéterminer politiquement. » L'année suivante Plekhanov publiait O Bezvykhodnosti Uukrainskago Sotsializma v Rossii. Il y présentait la conquête russe de l'Ukraine comme une nécessité économique et le mouvement ukrainien comme utopique et sans base sociale : « L'abolition du servage, la conscription universelle, l'essor du commerce et de l'industrie … l'influence de la vie urbaine et de la civilisation – tels sont les facteurs qui ont définitivement intégré la population rurale de l'Ukraine, même au plan linguistique, … dans la sphère d'influence dominée par la Russie. » (cité par Rosdolsky, Nonhistoric peoples p. 189).

       Il n'y a pas d'étude complète sur la question ukrainienne dans ces débats. Les travaux couvrant cette période comportent : V. Levynsky, L'Internationale socialiste et les peuples opprimés, Vienne, 1920, A. Karpenko, « Lenin's Theory of the National Question and its Contradictions», META, 2 No 3-4, 1979, M. Yurkevych, «A Forerunner of National Communism : Lev Yurkevych (1885-1918»), Journal of Ukrainian Studies,


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